L’information était dans l’air depuis quelques temps. Elle est désormais officielle. Le chef de l’État gabonais, Ali Bongo Ondimba est candidat à sa succession. Il a annoncé ce dimanche 9 juillet, sa participation à la présidentielle d’août 2023, au cours d’une déclaration faite à la Zone économique de Nkok, à une trentaine de kilomètres de Libreville.
L’annonce a été accueillie par des salves d’applaudissements et des cris de joie de ses soutiens présents. Elle est, pour le coup, une réponse aux nombreux appels à candidature lancés depuis plusieurs semaines dans son camp politique.
Au cours de son allocution, le chef de l’État a dit vouloir « faire du Gabon un grand pays un meilleur pays où il fait mieux vivre, c’est mon ambition. Nous allons continuer à concrétiser nos objectifs avec toutes celles et tous ceux qui ont le courage de rêver plus grand ».
Le suspens lié à cette candidature a d’ailleurs été brisé ce dimanche matin, avec la photo d’Ali Bongo Ondimba sortant de la visite médicale imposée à tous les candidats à la magistrature suprême.
Cette déclaration de candidature, de l’avis de nombreux spécialistes, vient par ainsi clore les débats autour de l’état de santé d’Ali Bongo Ondimba, tant il a été jugé « apte à diriger » par une commission médicale indépendante établie pour la circonstance.
La déclaration de candidature du président de la République marque ainsi un grand pas vers l’emballement électoral. Reste désormais, pour les différents camps politiques, à patienter le lancement officiel de la campagne le 11 août 2023. Même si dans les faits, les hostilités sont lancées de part et d’autre.
« Rien ne compte d’avantage que la réussite du pays et j’annonce aujourd’hui officiellement que je suis candidat
pour emmener le Gabon plus loin », a-t-il conclu.