Présidentielle 2025 : la mouvance PDG  »Légaliste et Loyaliste » dénonce une «grossière mascarade électorale»

Au sortir de la publication provisoire des résultats de l’élection Présidentielle du 12 avril dernier par le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, au lendemain du scrutin, suivie d’une nouvelle publication des résultats provisoires consolidés le 18 avril dernier, confirmant la victoire de Brice Clotaire Oligui Nguema, mais cette fois-ci avec 94,85% de suffrages exprimés, contrairement aux 90, 35% précédemment annoncés. Les réactions ne se sont pas faites attendre au sein de la classe politique gabonaise, avec d’un côté ceux qui ont salué la tenue de l’élection dans un climat apaisé et transparent, et de l’autre, ceux qui considèrent que ce scrutin a été une «mascarade électorale». C’est le cas notamment de la mouvance du Parti Démocratique Gabonais (PDG), menée par l’ancien ministre Ali Akbar Onanga Y’Obegue (Secrétaire général), à l’occasion d’une déclaration de presse tenue le week-end écoulé.

« Le score à la soviétique attribué au Président de la transition, passé de 90,35 % à 94,85 %, ne fait que confirmer l’absence de sincérité du scrutin. Ce pouvoir, rappelons-le, n’est que la continuité de celui qui s’est installé par la force le 30 août 2023 », a fustigé le Secrétaire général du courant ‘’loyaliste et légaliste’’ du PDG. Aussi, l’homme a réaffirmé sa loyauté envers l’ex président, Ali Bongo Ondimba, qui pour lui demeure l’unique Président statutaire du parti. Ce discours à forte connotation incisif, donne le ton de ce que seront les sept prochaines années du magistère de Brice Clotaire Oligui Nguema.

En effet, Onanga Y’obegue a également annoncé, au cours de sa sortie devant la presse, que cette franche du Parti Démocratique Gabonais (PDG), entre officiellement dans les rangs de l’opposition. De son côté, l’ancien ministre Francis Nkéa Ndzigue, présent durant la rencontre, a fait savoir que tout au long du processus électoral, les principales forces politiques ont été écartées, les médias publics et les moyens de l’État ont été mobilisés au profit du candidat du CTRI. Des actions qui ont abouti, selon lui, au verrouillage du processus électoral par le CTRI, symbolisant de ce fait un manque d’inclusivité, de transparence et de neutralité républicaine.

« Le parti ne peut cautionner un régime issu d’un coup d’État. Nous ne nous tairons pas face aux dérives. Nous ne nous détournerons pas de notre responsabilité historique », a conclu celui qui est considéré comme étant le rédacteur histoire des Statuts du PDG, Francis Nkéa.

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