Rudain-Frayse OKANA 
Contrairement aux dernières élections présidentielles vécues au Gabon, le scrutin du 12 avril prochain semble ne pas susciter de l’inquiétude comme par le passé. À pareille heure, l’atmosphère était souvent dominée par un sentiment de peur, caractérisé par une vague de voyage vers l’intérieur du pays et la mise en place des dispositifs de défense autour des édifices commerciaux, à l’instar des magasins. Mais aujourd’hui, l’atmosphère semble quelque peu différente.
L’objectif principal de ces mesures préventives était d’éviter que des éventuels émeutiers ne pillent ou ne détruisent les bâtiments et édifices sensibles de premier plan. Cette situation a été vécue, par exemple, lors des trois dernières élections présidentielles (2009-2016 et 2023), où les tensions étaient palpables et la sécurisation de l’ensemble du territoire national était au cœur des préoccupations des autorités de l’époque.
Cependant, les gabonais semblent aujourd’hui retrouver la sérénité. Les rues sont toujours animées et la crainte des soulèvements post-électoraux semble être un souvenir lointain, à quelques jours du vote du samedi 12 avril 2024. Ce changement d’atmosphère pourrait être attribué à divers facteurs, notamment une volonté manifeste des acteurs politiques de garantir un processus électoral pacifique, mais aussi la volonté des gabonais à préserver la paix devant toute adversité.
Alors que le pays se prépare pour cette élection cruciale, il est encourageant de constater que la quiétude prévaut sur l’inquiétude. Les Gabonais espèrent que ce climat paisible se traduira par un vote serein et démocratique.
