
En prélude à l’annonce des résultats de l’élection présidentielle qui s’est tenue, hier, samedi 12 avril 2025, le pays est en émoi. Les regards sont tournés vers les acteurs politiques qui ont pris part au scrutin, huit (8) au total, dont Dr Stéphane Germain Iloko Boussengui, Joseph Lapensée Essingone, Zenaba Gninga Chaning, Alain Simplice Boungoueres, Alain-Claude Bilie-By-Nze, Axel Stophène Ibinga Ibinga, Brice Clotaire Oligui Nguema et Thierry Yvon Michel Ngoma ; ainsi que vers la population qui attend avec impatience le dénouement de ce moment crucial. Sauf qu’on se demande toujours quelle sera la réaction des perdants dans cette Présidentielle ? Tenteront-ils de mettre en mal le caractère démocratique de cette élection ?
Des résultats sûrs aux réactions incertaines ?
Les résultats de cette élection sont particulièrement attendus, tant par les candidats eux-mêmes que par les électeurs. Cependant, l’histoire politique du Gabon est marquée par des accusations fréquentes de fraude et des contestations des résultats à tout bout de champ. Les précédentes élections ont souvent été suivies de rejets des résultats et d’introductions de recours devant la Cour constitutionnelle pour dénoncer des irrégularités constatées.
La possibilité d’une acceptation collective
Cette année pourrait marquer un tournant décisif pour le pays, si les résultats annoncés ne suscitent aucune contestation. Ce serait une première dans un contexte où la méfiance envers le processus électoral a souvent prévalu. La bonne foi de certains acteurs politiques sera mise à l’épreuve ce jour, car leur capacité à accepter la volonté du peuple sera scrutée avec attention. Les Gabonais aspirent à voir leur choix respecté et leurs voix entendues.
Un moment décisif pour la démocratie Gabonaise
Alors que le pays attend avec impatience les résultats provisoires et plus ceux officiels, il est essentiel que tous les acteurs impliqués fassent preuve de responsabilité et d’intégrité. L’acceptation des résultats pourrait non seulement renforcer la confiance dans le système électoral gabonais, mais aussi ouvrir la voie à une stabilité politique durable. Le Gabon se tient donc en haleine, espérant que cette élection soit synonyme de progrès démocratique et de respect des choix populaires.