
Au lendemain des évènements du 30 août 2023, le Gabon a amorcé une transition politique de deux ans, définie par le chronogramme de la Transition qui avait été présenté par les nouvelles autorités du pays, regroupées au sein du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), avec à sa tête le Général de brigade, Brice Clotaire Oligui Nguema.
En plein processus d’organisation du Référendum constitutionnel, qui est prévu pour le 16 novembre prochain, démarche à travers laquelle le pays compte retrouver un ordre constitutionnel, bon nombre de personnes s’interrogent déjà sur la position de l’actuel président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, par rapport à la Présidentielle de 2025.
L’interview accordée au quotidien L’Union, mardi 12 novembre dernier, n’aura pas permis de dégager une analyse poussée qui soit à même de renseigner sur les objectifs du locataire du Palais Rénovation du bord de mer.
Néanmoins, à travers cette sortie, le général Brice Clotaire Oligui Nguema s’est exprimé par rapport à l’actualité nationale dominante, à savoir le référendum constitutionnel. Tout en évoquant le processus ayant abouti à la rédaction de cette loi fondamentale. Il a rappelé que la démarche qui a conduit à l’élaboration du nouveau projet de Constitution a été inclusive. Aussi, a-t-il indiqué que ce projet est : « l’émanation de la volonté du peuple gabonais exprimée à travers un processus inclusif et transparent ».
En outre, Brice Clotaire Oligui Nguema, en tant que garant de la liberté d’opinion de chaque gabonais, a réaffirmé sa position de neutralité par rapport au Référendum actuel. En plus de cette question, la plus attendue d’entre elles n’a pas manqué d’être posée, à savoir celle relative à son avenir politique.
À la question de savoir s’il comptait se présenter à la prochaine échéance présidentielle de 2025, le général Oligui Nguema ne s’est pas avancé sur ses intentions : « à mon avis, ce qui intéresse le peuple gabonais, c’est notre capacité à mener tous les chantiers à leur terme », a-t-il précisé, sans affirmer ni rejeter cette possibilité. L’actuel numéro 1 gabonais n’a donc pas laissé entrevoir des signaux explicites, pouvant fermer la porte à cette possibilité.