Présidentielle 2025/Saisines à la Cour constitutionnelle : les candidats toujours dans l’attente de la décision

Le 09 mars dernier, l’opinion nationale et internationale avait été informée, par le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, des noms des candidats retenus pour la Présidentielle du 12 avril 2025. Au sortir du processus de vérification et de validation des dossiers de candidature et sur les 23 candidatures examinées au total, seules quatre d’entre elles avaient reçu un avis favorable de la Commission Nationale d’Organisation et de Coordination des Élections et du Référendum (CNOCER). Après les 72 heures accordées à la Cour constitutionnelle pour l’examen des éventuels recours, la décision rendue par cette institution pourrait être connue dans les tout prochains jours, précisément ce jeudi 20 mars.

Le suspense prendra fin certainement dans deux jours encore, avec la très attendue délibération de la Cour constitutionnelle, après la saisine initiée par les candidats ayant vu leurs dossiers rejetés par la CNOCER. Parmi ces personnalités, qui avaient postulé en tant que candidat pour la Présidentielle de 2025, figure Jean Remy Yama qui a, par ailleurs, été auditionné hier par les juges constitutionnels. Aussi, on retrouve dans cette liste Marlène Fabienne Essola Efountame, Alain-Simplice Boungueres et Michel Ongoundou Loundah, qui ont tous été soumis également au même exercice que Jean Remy Yama.

En outre, ces candidats sont dans l’attente de savoir s’ils pourront prendre part à la course vers le fauteuil présidentiel, au même titre qu’Alain-Claude Bilie-By-Nze, Joseph Lapensée Essingone, Stéphane Germain Iloko Boussengui et Brice Clotaire Oligui Nguema. Pour Dr Stéphane Germain Iloko Boussengui, il estime que cette forme de « repêchage » des candidats ne devrait pas avoir lieu, car ces derniers « n’ont pas pu fournir des dossiers complets dans les délais prescrits par la loi », a-t-il dénoncé.

En somme, la journée du jeudi 20 mars 2025 marquera sans doute un tournant dans ce processus électoral, avec la validation ou non de la participation de certains candidats au scrutin du 12 avril prochain. C’est donc une course contre la montre qui commence pour les intéressés, quand on sait que la campagne électorale devrait s’ouvrir le 29 mars et ce jusqu’au 11 avril prochain, soit à la veille du vote.

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