Le suspense autour de la présidentielle en Algérie a été inexistant dès le départ. Les résultats issus des urnes n’ont pas changé la donne. C’est donc sans surprise que le président sortant Abdelmadjid Tebboune a été réélu pour un deuxième mandat avec près de 95% des voix, a annoncé, ce dimanche, le président de l’autorité électorale.
En effet, candidat à sa propre succession à la tête de l’Algérie, le président sortant Abdelmadjid Tebboune, âgé de 78 ans, a été réélu pour un deuxième mandat avec un score historique de 95% des voix, ce dimanche 8 septembre. Pour Abdelmadjid Tebboune, ce score est bien plus important que celui obtenu lors de sa première élection, pendant laquelle il avait été élu en décembre 2019 avec 58% des suffrages, mais seulement 40% de participation.
Ainsi, sur un total de 5,630 millions de «votes enregistrés, 5,320 millions ont voté pour le candidat indépendant» Abdelmadjid Tebboune, «soit 94,65% des voix», a déclaré Mohamed Charfi, président de l’ANIE (Autorité nationale indépendante des élections).
Sur le plan organisationnel, le responsable a déclaré que : «L’élection a été marquée par une large transparence» et a «reflété la maturité électorale du peuple».
Toutefois, l’un des candidats, Abdelaali Hassani, avait dénoncé «des violations» durant le scrutin : son équipe a notamment évoqué «des pressions sur certains responsables de bureaux de vote pour gonfler les résultats», dont ceux des taux de participation.