Qu’en est-il du bilinguisme au Gabon?

le 20 mars dernier, le Gabon, comme le reste des pays concernés, a célébré la Journée internationale de la Francophonie. Si notre pays demeure un grand acteur de cette communauté linguistique, l’on est tout de même tenté de se demander ce que devient l’anglais au Gabon, élevé avec fracas au rang de seconde langue officielle, il y a tout juste un an.

Un virage qui, pour rappel, avait été porté à bout de bras par l’ex-président Ali Bongo Ondimba, anglophile patenté, pour un bilinguisme qui semble, finalement, s’étioler aujourd’hui. Pour ne pas dire que l’on entend plus parler de cette initiative.

Aussi est-on tenté de se demander si Ali Bongo Ondimba est parti avec son affaire ? La question est d’autant plus opportune que l’accès au Commonwealth s’était accompagné, pour le Gabon, d’un mariage (forcé?) avec « les valeurs fondatrices » du Commonwealth, comme la dépénalisation de l’homosexualité par exemple. Ce que n’avait pas apprécié la population dans sa globalité. De là à y voir un lien avec le délaissement de cette initiative ?