
Après le chef de l’Etat lui-même, qui a renoncé à son traitement salarial, et après les Parlementaires dont les émoluments ont été réduits dernièrement, le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) poursuit la rationalisation des dépenses publiques et a annoncé, ce lundi 23 octobre, la suppression du Haut-Commissariat de la République, et la réduction de la Médiature de la République aux seuls médiateur et son adjoint.
Ces deux entités publiques et le Haut-Commissariat de la République avaient été institués par le régime déchu visiblement pour caser des soutiens, sans véritables attentes sur leurs résultats. Et si les Hauts-commissaires faisaient office de conseillers politiques du chef de l’État, plusieurs y voyaient une sorte de gouvernement bis, au regard des dépenses inhérentes à leur fonctionnement, que l’on disait fortement élevées.
C’est donc une décision qui a ravi l’opinion dans sa grande majorité, laquelle invite le président de la Transition à poursuivre la réduction des dépenses de l’État, et la moralisation de la vie publique au Gabon.