Depuis l’ouverture de la campagne référendaire, les sorties médiatiques de plusieurs acteurs politiques se multiplient autour de ce devoir républicain qui pointe à l’horizon. Tous prennent position et livrent notamment leurs opinions par rapport au prochain scrutin. C’est le cas de l’homme politique Ali Akbar Onanga Y’Obegue, qui, comme plusieurs hommes politiques avant lui, appelle à voter ‘’OUI’’.
C’est par le biais d’une sortie sur les réseaux sociaux que l’enseignant de la Faculté de Droit de l’université Omar Bongo s’est exprimé par rapport au projet de nouvelle Constitution. Ce dernier a invité chacun à prendre ses responsabilités face aux enjeux politiques que traverse le pays : « chaque citoyen doit se forger sa propre opinion en pesant les arguments des uns et des autres », a-t-il indiqué dans son post.
Le leader et homme politique d’Obegue a également évoqué le fait que chacun devrait s’investir dans ce processus, au-delà des divergences d’opinions : « quelle que soit votre opinion sur ce projet de Constitution, votre voix compte. S’abstenir, c’est laisser les autres décider de l’avenir de notre pays », a rappelé Onanga Y’Obegue.
Aussi, a-t-il ajouté : « les divergences d’opinions sont naturelles et témoignent de la vitalité de notre société. Cependant, elles ne doivent pas mener au désintérêt ou à la division stérile. Nous sommes tous concernés par l’avenir de notre pays, quel que soit notre point de vue sur le processus actuel ou sur ceux qui le pilotent ».
En outre, l’ancien membre du gouvernement sous Ali Bongo ondimba n’a pas manqué de faire appel au patriotisme de tout un chacun envers le pays, afin que chaque acteur s’imprègne des contours du projet de nouvelle Constitution, et d’éviter tout influence extérieure : « il est crucial que chaque citoyen prenne le temps de lire le texte proposé, d’en discuter avec ses pairs et de se poser les questions suivantes : quelles nouvelles dispositions ? Quels pouvoirs aux institutions ? Quelles garanties pour nos droits et libertés ? ».
Tout en reconnaissant les « manquements » dans la mise en place du projet, il invite, cependant, le peuple à décider par lui-même : « certes, le processus qui a conduit à l’élaboration de ce projet soulève des interrogations légitimes, mais une Constitution n’a de sens et de légitimité que si elle émane du peuple. Mon rôle n’est pas de vous dire comment voter. C’est à vous, peuple gabonais, qu’il revient de trancher », a-t-il martelé.