Kevin ANDOUCKA 
En prélude au scrutin référendaire, prévu pour le 16 novembre 2024, échéance électorale à travers laquelle le peuple est appelé à approuver ou non la nouvelle Constitution, la plateforme associative « La passion des autres », présidée par Hashir Mabignath Sall Joumas, a organisé, le week-end dernier , à l’immeuble Arambo, à Libreville, une rencontre sous le thème : « Ma Constitution, mon combat ». Cet événement avait pour objectif de mettre en lumière les points positifs du projet de nouvelle Constitution et d’inciter les citoyens, venus massivement, à voter ‘’OUI’’ lors du prochain vote référendaire.
Ils sont plusieurs panélistes qui ont entretenu l’assemblée, des heures durant, autour de la nouvelle Constitution. Parmi les intervenants, figuraient l’honorable Geoffroy Foumboula Libeka, quatrième vice-président de l’Assemblée nationale et l’honorable Alban Stéphane Ossinga Onanga, député de la Transition, venus rehausser de leur présence cette première sortie officielle.
En effet, c’est en abordant la thématique : « Valorisation de l’identité sociale et culturelle dans la nouvelle Constitution », que le premier intervenant, Dr Godefroy Nzengue, a ouvert les débats en appelant les uns et les autres à mieux appréhender la dimension humaine et culturelle inscrite dans le nouveau projet de Constitution, qui sera bientôt soumis au vote des Gabonaises et Gabonais. Selon lui, la future Constitution donne désormais une place de choix à chaque citoyen, par rapport à la Constitution de 1991.
Pour sa part, l’honorable Alban Stéphane Ossinga Onanga a entretenu l’assistance sur le thème : « Renforcement de la démocratie et équilibre des pouvoirs dans la nouvelle Constitution ». Une problématique évocatrice qui a permis de dégager certaines motivations qui doivent animer chacun des citoyens avant le vote du 16 novembre prochain.
Quant au troisième panéliste, en la personne d’Armand Juldas Mbadinga, conseiller financier du directeur général de l’Office des Ports et Rades du Gabon (OPRAG), a exposé sur le thème : « Stabilité constitutionnelle et institutionnelle gage d’une stabilité économique et financière pour le Gabon ». Une approche qui lui a permis d’emmener l’assistance à s’imprégner des avantages que le Gabon pourrait en tirer d’un climat politique apaisé et propice aux affaires. Car, selon lui, la stabilité politique est un facteur important pour attirer les investisseurs étrangers.
Dans la démarche de conscientiser les citoyens à un vote réfléchi, l’honorable Geoffroy Foumboula Libeka, comme à son habitude, a souligné que la nouvelle Constitution vise à renforcer la démocratie et à garantir les droits fondamentaux de tout un chacun. Il a surtout insisté sur le fait que ce texte est le fruit d’un large consensus national et qu’il répond aux aspirations profondes du peuple gabonais. Pour lui, le rôle du président de la République, dans la nouvelle Constitution, n’est pas comme beaucoup le présentent aujourd’hui. « Le régime présidentiel n’a pas tant évolué par rapport à l’esprit du régime qui a toujours existé. A la seule différence que dans le régime actuel la dissolution du parlement par le président de l’Exécutif est possible qu’une seule fois, contrairement à l’ancienne Constitution où cela n’était pas limité ».
Rappelons que cette plateforme associative, composée uniquement des anciens étudiants de Dakar au Sénégal et n’existant que depuis moins d’un an déjà, a pour vocation d’apporter un soutien matériel et voire financier au plus faibles, conformément aux orientations du président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui n’a de cesse d’inviter les Gabonais des deux sexes à aider les démunis, chacun à son niveau. La rencontre s’est donc achevée avec la lecture de la ‘’motion’’ qui a appelé au vote du ‘‘OUI’’, laquelle a été lue en français et dans plusieurs autres langues locales.
