
C’est par le biais d’une causerie organisée hier, mercredi 13 novembre 2024, dans la capitale gabonaise, précisément au quartier Alibandeng, dans le premier arrondissement de la commune de Libreville, que le mouvement citoyen BÊ SEKI s’est réuni pour se positionner avant le vote du samedi 16 novembre prochain.
Selon les représentants du mouvement citoyen et républicain BÊ SEKI, entité principalement composée des membres de l’ethnie Sékiani, l’appel à voter « Oui » est une décision qui s’inscrit dans le cadre d’une réflexion collective, axée sur une perspective d’avenir meilleur pour toutes les couches sociales du Gabon. Un argumentaire soutenu à travers une analyse qui met en avant les réformes constitutionnelles issues du projet de nouvelle Constitution, jugées « nécessaires » et en phase avec les attentes du peuple.
En outre, pour les membres de ce mouvement, ce projet de Constitution est un outil qui permettra au Gabon de redéfinir les bases de la société gabonaise, notamment celles liées à la démocratie : « ce n’est pas simplement un vote, c’est un choix de société », a indiqué Anouar Tabet, porte-parole de BÊ SEKI. Aussi, a-t-il ajouté que : « voter ‘’OUI’’ est le symbole d’une volonté de changement et d’aspiration qui anime les gabonais ».
BÊ SEKI, souligne que cette décision a été prise après une consultation approfondie de leurs membres et sympathisants qui partagent le désir de voir des transformations concrètes au Gabon.