Le président de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (UDIS), Hervé Patrick Opiangah, a déclaré que son parti voterait contre le projet de nouvelle Constitution lors du Référendum prévu pour le 16 novembre 2024. Cette position, annoncée hier à la Chambre de commerce, devant les militants et sympathisants de ce parti politique, repose sur plusieurs griefs formulés contre le texte jugé ‘’dangereux pour l’avenir du pays’’ et en contradiction avec les aspirations démocratiques du peuple gabonais. L’ancien député critique également le processus de rédaction de la Loi fondamentale, qu’il qualifie de ‘’mascarade’’, et dénonce une absence de véritables contre-pouvoirs dans ce projet.
Pour Hervé Patrick Opiangah, ce texte représente une menace qui pourrait soumettre les Gabonais à un régime sans équilibre institutionnel. Il s’interroge sur la campagne massive en faveur du ‘’OUI’’, qu’il considère contradictoire avec la volonté populaire exprimée lors du Dialogue national inclusif d’Angondjé. Rappelant l’engagement de la Transition pour une remise du pouvoir aux civils en 2025, il souligne que la Constitution doit être impersonnelle et intemporelle, refusant toute amnistie ou dispositions biaisées.
L’UDIS appelle à un ‘’NON’’ massif, un choix que le parti qualifie de ‘’dignité et démocratique’’, pour rejeter un texte perçu comme un piège politique. Le parti milite pour une Constitution véritablement représentative des aspirations populaires, promouvant des contre-pouvoirs effectifs et une gouvernance équilibrée. Hervé Patrick Opiangah exhorte ainsi les Gabonais à tourner la page pour bâtir un avenir en phase avec leurs attentes démocratiques.