Kevin ANDOUCKA 
Le Gabon est à une étape cruciale de son histoire, avec le Référendum sur le projet de nouvelle Constitution présenté par le gouvernement de Transition. Cette réforme, vue par ses partisans comme une opportunité de moderniser les Institutions et de renforcer la gouvernance, suscite néanmoins des débats passionnés sur la place publique. Alors que certains expriment des réserves, la question se pose alors de savoir : voter le ‘’OUI’’ ne serait-il pas le premier pas vers un Gabon plus stable et équitable, où les fondements démocratiques et économiques du pays pourraient enfin se consolider ?
Un vote favorable au référendum constituerait un signal fort de soutien à la Transition en cours et à son calendrier. Prévue pour culminer avec des élections libres et transparentes en 2025, cette période de réforme offre une occasion unique de reconstruire les bases de l’État. Le projet de nouvelle Constitution propose des mesures destinées à améliorer l’efficacité des institutions et à garantir une gouvernance mieux adaptée aux réalités contemporaines. Dire ‘’Oui’’ permettrait ainsi d’accompagner cette dynamique et de bâtir un cadre institutionnel capable de relever les défis du Gabon.
De plus, le texte présenté vise à renforcer la stabilité politique en clarifiant les rôles et responsabilités des différentes institutions, tout en introduisant des mécanismes pour éviter les blocages institutionnels. Ce projet met également en avant la nécessité d’un équilibre entre efficacité gouvernementale et participation citoyenne. Pour nombre de ses défenseurs, il s’agit d’un outil pour garantir la continuité de la Transition et éviter les incertitudes qu’un rejet pourrait engendrer.
C’est dans cet élan que voter ‘’OUI’’ serait aussi un engagement en faveur du progrès socio-économique et de la justice sociale. En modernisant le cadre constitutionnel, le Gabon pourrait bénéficier de nouvelles opportunités pour attirer plus d’investissements, promouvoir la transparence et lutter efficacement contre la corruption. Un texte fondamental renouvelé pourrait devenir un pilier pour renforcer les droits humains et les libertés fondamentales, tout en consolidant la confiance entre l’État et les citoyens.
Un vote positif au Référendum ne serait donc pas seulement un soutien à la réforme actuelle, mais une chance de marquer un tournant décisif pour le Gabon. Ce ‘’OUI’’ pourrait être perçu comme un appel à la stabilité et à l’innovation institutionnelle, une volonté collective d’accompagner une Transition ordonnée vers un avenir plus prospère et inclusif. Il incarne la vision d’un Gabon prêt à relever les défis de son époque tout en s’appuyant sur des bases solides et modernes.
