Kevin ANDOUCKAS LAMBOU 
Le scrutin du 16 novembre, qui pointe à l’horizon, est une échéance capitale pour l’avenir du Gabon. Le pays devra redéfinir ses orientations institutionnelles, en vue de garantir une véritable restauration de celles-ci. A l’approche de ce rendez-vous, le Mouvement politique Gabao, nouvellement créé par l’ancien ministre des Sports et député du 2e arrondissement de la commune d’Akanda, Franck Nguema, a décliné, par le biais d’un communiqué, sa vision par rapport au projet de Constitution.
Au sortir de sa tournée nationale, qui s’est déroulée du 18 mai au 30 septembre 2024, soit un périple de quatre mois, avec pas moins de 200 causeries populaires de proximité, le président du Mouvement Gabao et l’ensemble des membres de cette plateforme ont décidé d’exprimer officiellement le point de vue de leur parti politique.
En effet, pour Franck Nguema et ses compagnons, la version du projet de Constitution est : ‘’plus consensuelle au terme de plusieurs amendements’’, peut-on lire du communiqué. Selon eux, ‘’celui-ci a les fonctions et les caractéristiques d’une Constitution efficace “. Une position qui n’a pas laissé de doute quant à l’orientation du Mouvement Gabao à l’approche du scrutin, car ce dernier invite ses militantes, militants et sympathisants à voter « OUI ».
Ce choix a été justifié par la plateforme, en s’appuyant sur trois principaux axes. Notamment, la garantie des droits fondamentaux du citoyen inscrit au chapitre II du projet, la séparation des pouvoirs, que l’on peut lire aux articles 41, 62 et 69, ou encore la protection de la Constitution abordée aux articles 167 à 169. Pour le Mouvement Gabao, il s’agit d’une position mûrement analysée par les instances dirigeantes et par les délégués locaux répartis dans les neuf (9) provinces du pays.
