Dans le but de prévenir toute situation, qui pourrait remettre en question la bonne tenue du référendum constitutionnel du 16 novembre prochain et pour garantir l’équité et la transparence dans cette phase décisive pour le pays, la Cour Constitutionnelle a organisé le jeudi 07 novembre 2024, à Libreville, une double cérémonie de prestation de serment des membres de Commissions en charge de l’organisation du référendum constitutionnel.
De fait, la phase inaugurale de cette cérémonie a vu les membres de la Commission nationale de coordination et de supervision de l’organisation du référendum constitutionnel 2024 prêter serment, devant les juges constitutionnels. La deuxième prestation de serment, quant à elle, s’est inscrite dans la suite de la prestation de serment des membres des Commissions électorales et consulaires qui lors du premier exercice le lundi écoulé, ne l’avaient pas fait. Aussi, les membres des commissions qui ont-ils connu des modifications par arrêté du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité se sont soumis au même exercice.
En outre, chacun des membres concernés par cette cérémonie, à la plus haute juridiction du pays, a été invité à prononcer la formule consacrée pour la circonstance : « je jure d’accomplir les devoirs de ma charge avec probité et impartialité, de respecter et de faire respecter la loi électorale, le suffrage universel, la démocratie pluraliste et de m’astreindre au secret des délibérations auxquelles j’aurai pris part dans l’exercice de mes fonctions », ont-ils répété tour à tour.
Par ailleurs, le président de la Cour Constitutionnelle, Dieudonné Aba’a Owono, a profité de cette occasion pour rappeler à chacun, s’il le fallait encore, la nécessité pour eux d’être en phase avec les objectifs démocratiques recherchés par la nation entière. Ainsi, il a exhorté le ministre de l’Intérieur, par ailleurs président de cette Commission nationale, à faire preuve de courage, d’abnégation, de dynamisme et de professionnalisme pour une organisation de cette élection, qui répond aux aspirations du peuple gabonais.
Pour rappel, le scrutin du 16 novembre prochain verra plusieurs gabonais et gabonaises aller aux urnes pour l’approbation ou non de la nouvelle loi fondamentale, la Constitution, qui marquera le retour vers un ordre constitutionnel.