
Annoncée lors du conseil des ministres qui s’est tenu le 3 juillet dernier, la rentrée des classes fixée au 18 septembre pour les établissements publics et privés et le 12 septembre pour les écoles publiques conventionnées, aura-t-elle toujours lieu aux dates susmentionnées ?
Si la question est sur toutes les lèvres depuis la dissolution du gouvernement et la mise sous gestion des directeurs généraux et secrétaires généraux, certains parents, malgré tout, se ruent timidement dans de grandes surfaces pour l’achat des fournitures scolaires.
« J’ai commencé à acheter les fournitures scolaires de ma fille qui va reprendre les cours prochainement. Pour l’instant les prix sont abordables, on espère que ce sera toujours le cas » a indiqué Gisèle Leyama.
Certains se sont apprêtés dès l’annonce des élections, car pour eux, la période électorale est souvent difficile avec la flambée des prix. Je me suis apprêtée financièrement, mentalement et même physiquement depuis l’annonce des élections. Tout est prêt pour mes enfants » a indiqué Anne Junior.
Si de nombreux parents sont déjà prêts pour la rentrée scolaire, d’autres ne le sont pas.
Pour cause, les temps semblent être très difficiles pour eux. « Je n’ai encore rien prévu pour mes enfants, les temps sont difficiles actuellement, j’espère avoir un peu d’argent avant le 18 septembre, pour acheter quelques cahiers et stylos pour les permettre de débuter. C’est difficile quand on a 8 enfants à scolariser. » a expliqué Corine.
Plusieurs parents, heureux de l’annonce de la gratuité des manuels scolaires et la réduction des frais d’inscriptions, lancent un cri de détresse au président de la transition Brice Oligui Nguema afin de les venir en aide.
« Je suis un père de famille, voici la rentrée scolaire qui se pointe à l’horizon, monsieur Nguema Oligui Brice, nous sommes des gabonais économiquement faibles, venez nous en aide s’il vous plaît » déclare Ted.