Rudain-Frayse OKANA 
La rentrée des classes, ce lundi 1er septembre, se déroule dans un climat contrasté. D’un côté, l’amertume des familles encore marquées par les « affectations » contestées ; de l’autre, la volonté affichée par les autorités éducatives de maintenir un cap clair et structuré pour l’année 2025-2026.
Après une semaine de recours liés au service d’orientation, clôturée vendredi dernier, élèves et parents doivent désormais composer avec la réalité d’un calendrier scolaire dense. Selon la ministre d’État , ministre de l’Éducation nationale, Camélia Ntoumtoume Leclercq, le premier trimestre s’étendra du 1er septembre au 15 novembre, marquant le début d’une séquence resserrée et jalonnée d’évaluations régulières.
Mais c’est une autre particularité qui attire l’attention : la pause exceptionnelle prévue du 18 au 21 septembre, conséquence directe de la tenue des élections législatives et locales. Une interruption inédite, qui vient s’ajouter à un calendrier déjà bien chargé, mais que le gouvernement justifie par la nécessité d’assurer la sécurité et la disponibilité des établissements mobilisés pour le scrutin.
Si les établissements publics et privés ont ouvert leurs portes ce 1er septembre, les écoles conventionnées attendront le lendemain pour accueillir leurs élèves. Ce décalage illustre la diversité des rythmes scolaires, dans un contexte où la confiance des familles reste fragilisée par les récentes contestations.
Malgré ces tensions, l’année 2025-2026 s’annonce comme un test grandeur nature pour le système éducatif gabonais. Entre rigueur du calendrier, impératifs pédagogiques et imprévus électoraux, parents, élèves et enseignants devront faire preuve d’adaptation. Une rentrée sous pression, mais qui porte aussi l’espoir d’une meilleure organisation et d’un suivi plus attentif du parcours scolaire.
