
Ce linéaire fait partie d’un programme mis en place par le ministère des Travaux publics, à l’effet de maintenir la connexion entre les différentes localités.
Comment arriver à maintenir le trafic routier entre Libreville et l’hinterland ? La préoccupation des usagers se faisait déjà entendre. Directement concernée par le sujet, l’administration tente d’apporter des solutions aux difficultés que pose le réseau routier national.
Dans ce sens, le ministère dirigé par le général à la retraite Flavien Nzengui Nzoundou vient de se doter d’un programme d’urgence. Lequel prend en compte la réhabilitation d’un peu plus de 737 Km linéaire à travers les provinces de la Ngounié, du Moyen-Ogooué, de l’Ogooué-Lolo, de la Nyanga, de l’Ogooué-Ivindo, de l’Ogooué-Maritime et du Haut-Ogooué.
Les itinéraires ont été clairement déjà identifiés, sur les routes aussi bien nationales que départementales. D’autant que, à tout considérer, il est aussi question de maintenir la connexion entre les villages les plus reculés et les principaux chefs-lieux de provinces et/ou de départements.
Compte tenu de l’urgence, les responsables du ministère des Travaux publics ont dû mobiliser les techniciens de la régie pour les interventions sur les sections de routes retenues. Ce qui explique l’envoi, il y a un peu plus d’un mois, d’engins lourds et des agents sur Alembé-Mikouyi (300 Km). Des équipes sont en cours de mobilisation sur d’autres axes critiques, notamment Bifoun-Ndjolé (54 Km), Nyali-Mabanda (46 Km), Tchibanga-Moabi (80 Km) ou encore Pegnoundou-Tchibanga (25 Km).
Pendant plus d’une décennie, le gouvernement n’a conduit qu’un seul programme d’entretien routier. Ce qui fait, avec plus de 8000 Km de routes en terre, le réseau s’est considérablement détérioré. Aujourd’hui, en partant de l’expérience non concluante de l’Agence nationale des grands travaux d’infrastructures (ANGTI), il est désormais question d’un retour aux fondamentaux.
Plus tard, les entreprises du secteur seront mises à contribution. Il y a des raisons d’espérer dans ce sens, au regard de l’accompagnement financier promis par BGFIBank au gouvernement.