
Avec l’érection d’une société entièrement dédiée à la Construction et à la Restauration des édifices publics (Socorep), beaucoup espèrent en finir avec l’état de décrépitude que présentent les bâtisses de l’État. Quoique sur un autre plan, il y a la crainte que cette nouvelle entité ne vampirise le ministère des Travaux publics, comme les agences autrefois.
Annoncée lors du Conseil des ministres du 22 janvier dernier, la Société de Construction et de Restauration des édifices publics (Socorep) a vu son directoire nommé la semaine dernière. Un beau départ pour cette entreprise étatique, dont les missions sont, entre autres, d’entretenir les édifices publics. Autant dire, une problématique importante, tant les dégâts liés au manque d’entretien des édifices publics sont nombreux au Gabon.
Par manque d’entretien en effet, l’on a vu un grand nombre de ponts, d’hôpitaux, de stades, d’hôtels, d’écoles et autres sièges d’administrations décrépiter prématurément. Exposant les usagers à l’insécurité et à des conditions sanitaires délicates. Ce fut le cas, pour ne citer que cet exemple, de l’ancien siège du ministère des Affaires étrangères, que l’amiante avait fini par transformer en »bombe » pour les usagers. C’est dire si la Socorep est attendue dans son effectivité.
Seule crainte peut-être, le fait que cette nouvelle entité ne se chevauche avec le ministre des Travaux publics, qui a également des missions de construction et de restauration des édifices publics. Gageons qu’à ce niveau, les nouvelles autorités aient fait la part des choses.