La Rédaction 
L’éventuelle suspension des prises en charge des assurés à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), au sein des pharmacies agréées, ne manque pas de susciter de l’inquiétude auprès de nombreux Gabonais, notamment ceux couverts par ladite assurance. Pour cause, le préavis d’interruption des prestations envers les assurés CNAMGS, déposé par le Syndicat des pharmaciens du Gabon (SYPHARGA), pour factures impayées, semblerait ne pas avoir un écho favorable.
En effet, après avoir enregistré une accumulation d’arriérés des prestations due aux officines de ses adhérents, le SYPHARGA, par le biais de son président, Dr. Sandrine Itou-Y-Maganga, avait introduit, auprès des responsables de la CNAMGS, un préavis de cessation de prestation à l’endroit des assurés de l’établissement, daté du 25 octobre, et dont l’exécution est prévue pour le 16 novembre prochain, si rien n’est fait.
« C’est avec regret que nous vous déposons ce préavis de suspension des prestations, jusqu’à apurement des arriérés, qui prend effet à compter du mardi 12 novembre 2024 », peut-on lire de l’annonce des pharmaciens.
En outre, le préavis adressé à la directrice générale de la CNAMGS, Audrey Chambrier Voua, intervient dans un contexte où la responsable et son équipe, arrivés en décembre 2023, ambitionnent de restaurer le climat social avec l’ensemble des partenaires. Cet épisode est donc l’occasion de mettre en exécution cette vision et de ramener la sérénité au sein de cette structure.
Par ailleurs, la direction de la CNAMGS n’a pas encore réagi par rapport à la situation présentée par le SYPHARGA. Une réponse très attendue au vu de l’urgence de la situation, ce qui pourrait éclairer les assurés avant le 12 novembre, la date butoir.
