
Les mouvements d’humeur au sein des administrations publiques gabonaises et autres organismes étatiques n’en finissent plus, car ces derniers deviennent fréquents chaque jour. Dernier en date, celui initié cette matinée du lundi 27 janvier 2025 à la Direction Centrale des Ressources Humaines (DCRH) du ministère de la santé, par les agents qui revendiquent la régularisation de leurs situations administratives.
Ils se sont levés de bonheur ce matin pour manifester leur mécontentement face à ce qu’ils qualifient d’acte de mauvaise foi, et surtout un manque de considération à leur égard. En effet, ayant été recrutés depuis six (6) ans, huit (8) ans voire plus de dix (10 ) ans pour certains, ces agents se retrouvent aujourd’hui dans une forme d’impasse administrative ; avec des situations financières délicates. Jusqu’à ce jour, ni de présalaire ou de salaire leur sont accordés, bien qu’ils exercent quotidiennement. Selon des témoignages, d’autres bénéficieraient mensuellement d’une somme de 50 000 francs CFA, montant délivré par certaines structures sanitaires pour essayer d’aider ces agents.
Un sacrifice consenti par ces pères et mères de famille, qui depuis plusieurs années travaillent pour le bien des populations. Le ras-le-bol exprimé aujourd’hui marque la volonté de ces personnes d’attirer une énième fois, l’attention des autorités compétentes, notamment du ministre de la santé Pr Adrien Mougougou, et surtout le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, afin que ces derniers apportent des réponses efficaces à cette situation qui n’honore pas notre système sanitaire.
Dans un contexte de restructuration et de refonte du pays, l’institution santé doit également connaître une restauration. Et cela passe par le retour à la dignité pour ces agents qui contribuent à leur manière à redonner sa grandeur au pays, afin d’atteindre l’essor vers la félicité tant souhaité par tous.