Les plaintes des personnes vivant avec le VIH-Sida se multiplient. Certains ont récemment laissé entendre que leur santé se dégradait du fait de l’interruption de leur traitement due au manque de médicaments.
Pour en savoir davantage, qui de mieux que le Dr Raïssa Okouyi Ndong Assapi, la responsable du Programme de lutte contre les infections sexuellement transmissibles et le VIH-Sida (PLIST) pour édifier l’opinion ? Mais, elle n’a rien pu nous dire, car absente de son poste à notre passage.
Néanmoins, une personne vivant avec le VIH-Sida (PVIH), apparemment désorientée, a laissé s’échapper quelques paroles qui pouvaient traduire son désarroi : « Nous les PVIH, avons des soucis. Nous n’avons plus d’antirétroviraux. A des moments, ces médicaments arrivent et on ne nous les donne pas. Et quand la date de péremption approche, c’est à ce moment qu’on nous les distribue. » Info ou intox ? Pas facile d’en savoir.
Il faut dire que le Programme de lutte contre les infections sexuellement transmissibles et le VIH-Sida est très attendu sur la question. Des agents de cette entité spécialisée rencontrés sur place ont simplement indiqué que « la directrice est en réunion et personne d’autre ne peut vous répondre. Mais nous avons des antirétroviraux que nous distribuons dans les structures appropriées, essayez donc de vous rapprocher d’elles ».
Non sans toutefois montrer quelques cartons d’ARV (antirétroviraux) portant les noms des structures sanitaires destinataires.
A la polyclinique du Dr Chambrier, « seul l’infectiologue est à même de vous répondre mais il n’a pas consulté aujourd’hui », nous a confié un responsable venu à notre rencontre. Finalement, qui dit vrai ? Dans tous les cas, cette attitude prouve qu’il y a anguille sous roche.