Christian Edou 
Suite au scandale qui a éclaté au Cameroun voisin, faisant état de l’utilisation de formol dans certains aliments, l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA) a tenu à rassurer les consommateurs gabonais de « l’optimisation des contrôles aux frontières », afin qu’aucun produit de cette nature n’accède au marché local. C’était à travers un communiqué de presse publié ce vendredi 28 juillet sur ses réseaux sociaux.
« Dans un souci de prévention et de précaution, un plan de surveillance sera mis en place par l’utilisation de kits de détection rapide. Ce plan consistera à réaliser des tests sur des produits « légumes fruits » (plus à risque NDLR), notamment la banane plantain, l’ananas, etc. Il sera mis en oeuvre au niveau des frontières avec le Cameroun et au niveau des marchés de Libreville. Tout résultat positif au formol, tout produit dangereux détecté, conditionnera le refoulement, voire la destruction de la marchandise », a précisé l’AGASA.
Toujours pour rassurer, l’AGASA explique que les faits rapportés ont eu lieu à l’ouest du Cameroun, près de la frontière du Nigeria, c’est-à-dire loin des zones d’importation habituelles des commerçants du Gabon.
Mais rappelons qu’en septembre 2019, une cargaison de bananes aspergée de « versé versé », soit une substance chimique pour accélérer son mûrissement, avait été saisie sur les étals de Libreville, en provenance du Cameroun. La prudence reste donc de mise, tant nos frontières se sont déjà révélées poreuses par le passé, et à de nombreuses reprises.
