Nouvel actionnaire, nouveau directeur général, la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) annonce la couleur avec la nomination par intérim de Sylvere Biteghe.
S’achemine-t-on enfin vers un avenir meilleur en matière de fourniture d’eau et électricité dans le pays ?
Que se passe-t-il à la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) ? Depuis le départ de Véolia en 2019, la SEEG peine toujours à offrir un service de qualité à ses clients, alors que c’était l’une des promesses de la reprise en main de la gestion de la société par les nationaux.
En effet, délestages et coupures d’eau constituent toujours le lots quotidien des populations alors qu’au fil des années, les factures n’ont cessé d’augmenter. Ni les plaintes des populations ni les changements de dirigeants successifs à la tête de SEEG n’ont débouché sur une qualité de service décente tant souhaitée. Un véritable casse-t-elle.
Au pied du mur, les autorités gabonaises ont trouvé une parade en invitant le FGIS au capital de la SEEG, qui en est devenu l’actionnaire majoritaire.
Une « manœuvre » qui s’est traduite par la nomination à la tête de la société du Sénégalais Ousmane Cissé, qui, à la suite d’un mouvement d’humeur des agents de cette entreprise nationale, a déposé sa démission et a vu le Gabonais Sylvere Biteghe être nommé directeur général par intérim.
Mais concrètement, ces changements augurent-ils enfin des lendemains meilleurs pour les populations en matière d’eau et d’électricité ? L’espoir fait vivre.