La situation politique au Sénégal continue de s’enliser. Au lendemain de la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse », des heurts ont éclaté dans la journée de jeudi, entrainant neuf morts.
L’annonce de ce premier bilan a été faite par le ministre du gouvernement Sénégalais. « Nous avons constaté avec regret des violences ayant entraîné des destructions sur des biens publics et privés et, malheureusement, neuf décès à Dakar et à Ziguinchor », a déclaré dans la nuit de jeudi à vendredi à la télévision nationale le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.
De plus, le ministre de l’Intérieur a reconnu la restriction par les autorités de l’accès aux réseaux sociaux, rapportent nos confrères de France 24.
Dans les faits, le voile s’assombrit au Sénégal, entre violences meurtrières, destructions de biens publics et privés, casses, et plusieurs autres manifestations.Les sénégalais usent de violence pour exprimer leur mécontentement après l’annonce de la condamnation de l’opposant Sonko.
Au total, neuf pertes en vie humaine ce jeudi 01 juin, soit une vingtaine de morts enregistrés depuis 2021.
La décision du tribunal qui inculpe l’opposant sénégalais de 48 ans pour « corruption à la jeunesse », remet en cause son éligibilité en tant que candidat à la présidentielle 2024 au Sénégal.