Session criminelle ordinaire : Ludger Bounda Moussavou acquitté après 8 ans derrière les barreaux

Ce mardi, la Cour d’appel judiciaire de Libreville qui le jugeait dans le cadre de sa session criminelle ordinaire, a conclu les pièces au dossier et l’interrogatoire à la barre ne permettent pas d’établir la culpabilité de ce jeune homme de 32 ans aujourd’hui. D’où son acquittement au bénéfice du doute.

Dans peu de temps, en tout cas au plus tard demain mercredi 5 juin courant, Ludger Bounda Moussavou, âgé de 32 ans et père de deux enfants, va enfin quitter le pénitencier de Libreville où il séjourne depuis le vendredi 19 février 2016, dans le cadre d’une détention préventive. Laquelle faisait suite au mandat de dépôt délivré à son encontre par le parquet de la République, après son inculpation de viol sur mineur de moins de 15 ans.

L’intéressé était accusé d’avoir commis ce crime le 15 février 2016, c’est-à-dire un jour après la célébration de la Saint-Valentin, fête dédiée aux amoureux. D’aucuns avaient sans doute pensé que, ayant toujours cet évènement dans son esprit, cette hantise l’aurait ensuite poussé, à n’importe quel prix, à vouloir satisfaire une envie non assouvie la veille.

Sauf que, apparemment, il n’en était rien. C’est du reste la conclusion tirée aujourd’hui par la Cour d’appel judiciaire de la capitale gabonaise, siégeant en session criminelle ordinaire. Après examen des pièces du dossier et des débats à la barre, cette juridiction est parvenue à la conclusion qu’il n’existe aucun élément suffisant pour établir la culpabilité de Ludger Bounda Moussavou, cousin de sa présumée victime.

La Cour l’a ainsi acquitté au bénéfice du doute, malgré un rapport médical qui certifie l’hymen de Joranie Boutamba-Bou-Manime, âgée de seulement 11 ans au moment des faits, était effectivement perforé à la suite de nombreuses pénétrations vaginales. Bien que cela ne signifie pas non plus que l’accusé n’est pas l’auteur de cette pénétration, la décision de la justice le met toutefois hors de cause.

Il restera maintenant à voir ou savoir quel type de relations existeraient-ils désormais au sein de cette famille. Ludger Bounda Moussavou est en effet le neveu de la maman de Joranie Boutamba-Bou-Manime. Un vrai dilemme, quand on sait que jusqu’à son incarcération à la prison centrale de Gros-Bouquet, il vivait chez sa tante.

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