Grace Divine 
Gabonais d’une cinquantaine d’années, Alain Serge Ngori Moundounga, dont l’arme disparue permettait de subvenir aux besoins de sa famille, entend ainsi punir le voleur présumé.
Alain Serge Ngori Moundounga a décidé de « recourir aux esprits » pour punir celui qui aurait soustrait frauduleusement son fusil de type calibre 12. Depuis le 30 mai dernier, cet habitant du village Bagnara, près de Tchibanga, a perdu son arme à feu. Soupçonnant qu’elle a été volée .
Dans une note affichée dans toute la bourgade, il menace de « taper le diable » contre le présumé et inconnu voleur, rapporte des sources concordantes. Lesquelles assurent que «c’est grâce à son fusil que ce compatriote d’une cinquantaine d’années subvient aux besoins de sa famille, à travers les produits de chasse».
Mais depuis la disparition de son calibre 12, il y a un peu plus d’un mois, Alain Serge Ngori Moundounga peine à assumer ses responsabilités de chef de famille. D’où sa colère aujourd’hui car, asphyxié par les dettes, il n’arrive plus à joindre les deux bouts.
Dans quasiment toutes les ethnies au Gabon, le recours aux esprits est courant dans des situations qui dépassent l’entendement. Alain Serge Ngori Moundounga aurait opté pour cette solution qui, dit-on, pourrait conduire au décès de l’inconnu voleur.
