
Un nouveau tournant majeur vient d’être franchi dans le conflit opposant l’Iran à Israël. Ce dimanche, les États-Unis sont officiellement entrés dans la confrontation en menant des frappes ciblées contre plusieurs installations nucléaires iraniennes, provoquant une escalade aux conséquences géopolitiques imprévisibles.
Trois sites d’enrichissement d’uranium ont été visés : Fordo, Natanz et Ispahan, tous considérés comme des piliers du programme nucléaire iranien. L’opération militaire, déclenchée dans la nuit, a mobilisé une puissance de feu conséquente : des bombardiers stratégiques ont été engagés, ainsi que des sous-marins lanceurs de missiles, qui ont opéré depuis les eaux du Golfe Persique. Les missiles ont été tirés simultanément depuis la mer et les airs, dans une manœuvre synchronisée d’une ampleur exceptionnelle.
Le Pentagone, par la voix de son chef, Pete Hegseth, Secrétaire d’État à la Défense, qui a qualifié l’opération de « frappe chirurgicale réussie », affirmant que le programme nucléaire iranien a été « dévasté ». Le général Dan Caine, chef d’état-major des armées, a donné un point de situation quelques heures après les frappes, confirmant les objectifs atteints et soulignant le soutien opérationnel d’Israël, par l’intermédiaire de son Premier ministre Benjamin Netanyahou.
Du côté de Téhéran, la réaction ne s’est pas fait attendre. Les Gardiens de la Révolution ont dénoncé « un acte de guerre », et ont promis des représailles massives contre les intérêts américains dans la région. Les autorités iraniennes assurent être en train de préparer leur riposte, dans un climat désormais marqué par une tension maximale.
Ce développement dramatique survient après plusieurs semaines de provocations croissantes entre l’Iran et Israël, au cours desquelles des échanges de tirs et des cyberattaques ont été recensés. Mais l’intervention directe des États-Unis dans ce conflit régional en fait désormais une crise internationale majeure, avec des répercussions possibles sur l’ensemble du Moyen-Orient.
La communauté internationale, pour l’heure, observe avec inquiétude une situation explosive qui pourrait déboucher sur un embrasement régional, voire au-delà. L’ONU a annoncé la convocation d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité dans les prochaines heures.