La décision a été prise au sortir du Conseil permanent de la Francophonie de ce 8 février 2024. Toute chose qui conforte le processus de Transition en cours.
Sous la présidence de Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), le Conseil permanent de la Francophonie (CPF) s’est tenu ce 8 février, en vue de se prononcer sur les
transitions politiques au Gabon, en Guinée-Conakry et en Haïti.
Après une analyse contextuelle de l’évolution des situations politiques dans ces trois pays membres, l’OIF a « acté la non-suspension du Gabon des instances de la Francophonie » et « encouragé les autorités de la transition à poursuivre la dynamique engagée en faveur d’un processus de transition inclusif ». Les États et gouvernements présents à cette session ont par ailleurs « appelé à la mobilisation de l’OIF pour continuer son accompagnement envers le Gabon ».
La Transition gabonaise s’en sort bien mieux que celle de la Guinée, pour laquelle l’OIF a prévu « maintenir l’accompagnement », mais « réévaluer le statut à la prochaine session ». Idem pour Haïti, au sujet de laquelle l’OIF a dit « prendre acte » des efforts engagés dans le retour de la stabilité et de la paix.
Il faut dire que côté Gabon, le ministre des Affaires étrangères, Régis Onanga Ndiaye, présent lors de ce CPF, n’a ménagé aucun effort pour présenter avec forces et détails l’évolution de la situation dans son pays. Un exposé qui, conjugué à la visite de terrain du SG de l’OIF, en novembre dernier, a visiblement pesé sur la balance, lors des délibérations.
Plus globalement, le CPF a souligné la disponibilité de l’OIF à continuer à apporter son expertise technique « pour soutenir le rétablissement de l’ordre constitutionnel et démocratique dans tous les États en transition, où malgré les
progrès constatés, des défis restent à relever ».