17 septembre 2024

Transport urbain : les autorités municipales d’Owendo veulent mieux organiser le secteur des « taxis clandos »

C’est ce qui ressort de la réunion des deux parties, hier jeudi 22 février 2024 à l’Hôtel de Ville de cette commune située au sud de Libreville.

La gestion du flux de passagers à Owendo était au centre d’un échange entre le délégué spécial en charge de la gestion de cette commune, le général de division Arnaud Sandri Nombo, et les acteurs de l’activité dite « taxi clando » représentés dans les différents points d’embarquement et de débarquement.

Le point à l’ordre du jour est d’autant plus préoccupant qu’il s’agit de mieux organiser la mobilité des personnes dans cette circonscription. Ou du moins l’activité d’embarquement et de débarquement des usagers.

Il faut dire que, ces dernières années, le secteur des taxis clandos est en nette croissance. Sans doute parce qu’il répond aux besoins sociaux liés à la mobilité des usagers.

C’est pourquoi, dans cet esprit d’une meilleure organisation de l’activité, les autorités municipales et les opérateurs économiques ont aussi évoqué la question de la réglementation du secteur.

Ceci devrait se traduire par la détention des pièces afférentes à la circulation des véhicules, à l’acquittement des taxes applicables à l’activité et au passage à une couleur unifiée afin d’être aisément repérable.

L’amélioration des conditions de sécurité des usagers a également été soulevée au cours de cette rencontre. Laquelle a donné au délégué spécial en charge de la gestion de la commune d’Owendo d’interpeller les chauffeurs sur l’état de plus en plus délabré de leurs véhicules.

Une situation qui, au quotidien, met en danger ceux qui les empruntent. Pour certains, l’on parle de rouille, d’absence de phares ou de pannes de moteurs. Pour d’autres, de sièges inconfortables ou de portières qui ne se ferment pas correctement.

Ce point sonne comme un appel à la responsabilité de chaque transporteur. En tout cas, le général de division Arnaud Sandri Nombo a averti : le non-respect des mesures arrêtées constituera une infraction. Et les auteurs verront leurs véhicules immobilisés par la police municipale.

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