Transports : deux jours de débat pour repenser la circulation des poids lourds

Faire face aux multiples défis liés à l’usage des poids lourds à l’échelle nationale, c’est l’objectif central poursuivi par le ministère des Transports, qui a lancé, ce 11 décembre 2024, des assises nationales dédiées à la gestion de cette catégorie de véhicules. Ce rendez-vous, placé sous le signe du dialogue, vise à repenser les fondations d’un secteur essentiel pour l’économie gabonaise, selon les autorités du ministère.

Conformément aux directives des plus hautes autorités de la Transition, visant à améliorer les conditions de circulation pour les usagers, des experts issus de divers secteurs se réuniront à Libreville pendant deux jours. Leur mission : trouver des solutions équilibrées pour garantir la sécurité des personnes, tout en préservant la viabilité économique des entreprises affectées par les restrictions de circulation actuellement en vigueur.

Pour le ministère de tutelle, la tenue de ces assises s’impose face à l’utilisation des véhicules de plus de trois tonnes au Gabon, avec un accent particulier sur la sécurité de tous les usagers de la route. « L’une des principales préoccupations abordées concerne le transport exceptionnel, notamment les horaires et les jours de circulation, la signalisation, ainsi que les équipements de sécurité embarqués et externes », a précisé Emmanuel Zue, consultant auprès du ministère des Transports.

Pour relever ces défis, l’État a, dans un premier temps, misé sur des restrictions de circulation pour les poids lourds. Cependant, ces mesures ont engendré un impact économique significatif sur les entreprises, soulevant la nécessité de trouver des solutions conciliant sécurité routière et préservation de leur viabilité. « Aujourd’hui, les administrations dénoncent l’insécurité routière, tandis que les entreprises déplorent les pertes de revenus liées aux limitations de circulation », a souligné l’expert du ministère des Transports, en ajoutant qu’« il est crucial de réunir toutes les parties prenantes pour définir le mode opératoire le plus adapté ».

Au cours de ces deux jours de réflexion, des experts issus de différentes administrations s’attacheront à proposer des solutions pour améliorer la réglementation, renforcer la sécurité routière, réduire les risques d’accidents, maximiser les recettes fiscales et promouvoir l’emploi local. Ces assises, organisées sous forme de panels, aborderont diverses thématiques essentielles. Parmi elles, la question de la formation et de l’encadrement des conducteurs, avec en perspective l’introduction d’un certificat d’aptitude professionnelle pour la conduite automobile, figure parmi les sujets phares.

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