
Dans le cadre de sa visite dans les locaux du Trésor public central, hier mercredi 13 novembre, le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, en a profité pour mettre en garde les responsables de cette administration face à certains manquements observés dans la mise à disposition du budget de certaines administrations.
Le général de brigade, Brice Clotaire Oligui Nguema, a averti les fonctionnaires de cette entité publique financière qu’il n’est plus acceptable que des budgets annuels, qui sont alloués aux différents ministères, soient confisqués par le Trésor public.
« Nous allons vers la fin de l’année et beaucoup administrations n’ont pas perçu leurs budgets y compris les militaires ici présents. Parce que vous vous asseyez dessus et du fait qu’on veut faire des budgets à la fin de l’année. Je dis faites attention à cette histoire de ‘’queues de budgets’’ », a averti le général Oligui Nguema.
Les responsables de la Direction générale de la comptabilité publique et du trésor (DGCPT) ont été instruits par le numéro 1 gabonais, notamment le directeur général de cette entité publique, Luther Steeven Abouna Yangui, de veiller à ce que ce mode opératoire change. Une mise en garde aux allures de sommation, afin de rendre optimale les actions des ministères. Pour le chef de l’État, cela ne doit plus durer : « il faut payer les administrations, faites fonctionner les ministères, ce qui a été mis à disposition doit être payé », a martelé le président de la Transition.
Le locataire du Palais Rénovation du bord de mer a également rappelé que la situation touche aussi les fonctionnaires gabonais qui sont à l’étranger : « vos diplomates souffrent à l’étranger. Vous n’envoyez pas l’argent parce qu’on veut se faire les ‘’queues de budgets’’ », s’est indigné le chef de l’Etat.
Il a indiqué que le gouvernement veillera à changer la donne, car ce genre de comportement ne devrait plus exister, dans un contexte où le pays est sur des nouvelles bases : « vous mettez l’argent chez les fournisseurs et après vous aller récupérer l’argent, c’est des méthodes de la vieille époque », a-t-il souligné.