
La situation a été vécue ce matin au palais de justice de Libreville. La dame à la tête bien nattée n’a donc pas de limite.
Dame SEEG n’a donc pas de limite lorsqu’il s’agit d’embarrasser sa clientèle d’électricité. Ce matin à Libreville, tribunaux et cours ont dû stopper et renvoyer des audiences en raison d’une coupure de courant survenue aux environs de 10 heures.
Au niveau du Tribunal correctionnel par exemple, les prévenus devant comparaître ont été renvoyés au pénitencier de la capitale. Il en a été de même au niveau de la Cour d’appel, où la première audience a d’abord été suspendue dès la survenue de la coupure, avant d’être renvoyée.
Ce désagrément a fait réagir de nombreux justiciables présents au palais de justice ce matin. Tous ont estimé que cette maison d’accueil du personnel judiciaire des justiciables devrait se doter d’un groupe électrogène qui prendrait le relais à la moindre interruption de l’alimentation en électricité. Ainsi, plus aucune audience ne devrait être suspendue temporairement ou renvoyée.
Car, dans notre pays, les coupures d’électricité constituent une des choses les plus partagées par les abonnées de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG). Société monopoliste dans la distribution de ce produit, la SEEG ne semble faire qu’à sa tête.