Après sieur Nziengui Iwangou, l’oncle de la jeune Mitola Assengone qui aurait menti sur son viol présumé, c’est autour du colonel Okouma de saisir le parquet pour dénoncer des actes de violence physique dont il aurait été victime.
En attendant que le parquet de la République tranche, le viol présumé de Mitola Assengone nous offre un incroyable feuilleton, avec deux plaintes déposées sur la table du procureur de la République près le Tribunal de première instance de Libreville.
Deux plaintes pour une même affaire. La première, naturellement, a été déposée par la famille de la victime présumée. Plus précisément par son oncle Nziengui Iwangou. Ce dernier, selon nos sources, dénonce le colonel Okouma de «vouloir entraver à l’action de la police et de la justice pour protéger son fils».
De son côté, l’officier de l’armée este en justice le nommé Nziengui Iwangou pour «violence physique et injures publiques». Il estime en effet que, alors qu’il avait lui-même décidé de conduire son enfant à la police pour s’expliquer dans le cadre de l’enquête préliminaire, un échange de paroles aurait eu lieu entre l’oncle de Mitola Assengone et lui.
Pour mieux se faire entendre, son interlocuteur l’aurait sérieusement violenté par la suite. Face à cette tournure des évènements, le colonel Okouma, qui est par ailleurs directeur général des opérations au sein de son corps, a fait preuve de retenue. Surtout que, en plus de sieur Nziengui Iwangou, il aurait été aussi violenté par un lieutenant de police qui l’aurait ensuite empêché de s’en aller en fermant la grille.
En attendant les conclusions de l’enquête sur le présumé abus sexuel dont aurait été victime la jeune Mitola Assengone, le procureur de la République aurait déjà saisi la Direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire (DGCISM, encore appelée B2) pour faire la lumière sur les actes de violence qui se seraient produits au sein de l’état-major des polices d’investigations judiciaires. De même, il aurait saisi l’inspection de la police pour entendre le lieutenant en question, sur sa participation ou non auxdits actes de violence.