Rudain-Frayse OKANA 
Cette assertion est de Donald John Trump, élu 47ème président des États-Unis, dont l’investiture a eu lieu, hier à Washington, précisément au sein du Capitole. Cet évènement marque ainsi le retour officiel à la Maison Blanche du Républicain qui a essuyé pas moins de trois tentatives d’assassinats pour y parvenir. Une cérémonie de prestation de serment qui a vu la participation d’un parterre d’invités, allant des anciens présidents américains à d’importants hommes d’affaires, tels que Elon Musk, et une forte présence des partisans du nouvel homme fort du monde.
Après avoir pris ses fonctions, Donald Trump, le nouveau président élu de la première puissance militaire mondiale, a prononcé un discours d’environ trente minutes qui n’a pas manqué de captiver l’audience, tout en suscitant des réactions variées. En effet, dans son allocution, Trump a sévèrement critiqué l’administration précédente. Il a exprimé son mécontentement face aux politiques mises en œuvre par son prédécesseur Démocrate, Joe Biden, affirmant que le pays était désormais à un tournant décisif de son histoire. En évoquant un « âge d’or » imminent pour les États-Unis, il a promis de restaurer la grandeur du pays par des mesures audacieuses et immédiates.
Il a ensuite détaillé plusieurs initiatives qu’il compte mettre en œuvre dès les prochaines semaines du début de sa mandature. Parmi les points saillants de son discours, la question migratoire qui a occupé une place centrale : « je vais déclarer une urgence nationale à nos frontières méridionales. Toutes les entrées illégales seront immédiatement stoppées », a-t-il averti. Une déclaration qui présage donc de la prise de mesures strictes dans ce secteur, surtout avec ses voisins immédiats.
En outre, Trump a annoncé qu’il allait également déclarer une « urgence énergétique », promettant de relancer l’exploitation des ressources naturelles américaines avec les mots suivants : « nous allons prospecter et forer, forer et encore forer ». Ce plan vise ainsi à renforcer l’indépendance énergétique des États-Unis tout en créant des emplois dans le secteur.
L’autre point marquant de son discours est sa déclaration concernant le canal de Panama. Trump a affirmé que : « dans peu de temps ce ne sera plus le golfe du Mexique, mais le golfe d’Amérique. Nous allons reprendre le canal de Panama ». Cette affirmation soulève des questions sur la politique étrangère américaine et les relations avec les pays d’Amérique latine.
Le discours inaugural de Donald Trump marque donc le début d’une nouvelle ère politique aux États-Unis, caractérisée par un retour aux politiques nationalistes et protectionnistes. Les mesures qu’il propose pourraient engendrer des vives oppositions et des divisions au sein de la société américaine. Mais certains pensent que l’arrivée de Trump sonne comme un retour en force du pays de l’oncle Sam.
Par ailleurs, le nouveau locataire de la Blanche signera, dans quelques heures, d’importants décrets qui engageront le pays dans plusieurs domaines.
