L’Organisation mondiale pour la santé (OMS) a organisé le 22 août une séance d’information avec la presse gabonaise. Cette réunion avait pour objectif de fournir aux journalistes le maximum d’informations nécessaires sur l’épidémie de variole du singe qui sévit actuellement dans les pays de la sous région.
La variole du singe, encore appelée la variole simienne est une maladie provoquée par l’orthopoxvirus simien. Il s’agit d’une infection virale qui peut se transmettre d’une personne à l’autre, principalement par contact étroit, et parfois de l’environnement aux personnes par des objets et des surfaces qui ont été touchés par une personne atteinte.
En 2024, en raison de l’expansion de l’épidémie, 26 pays dont 12 précisément en Afrique ont signalé plusieurs cas. En République Démocratique du Congo, pays frontalier du Gabon, on observe plus de 16 000 cas et 558 décès.
<< Au cours des six derniers mois le nombre de cas recensés en RDC est supérieur au nombre de cas recensés pendant deux ou trois ans. Il y a une recrudescence, une croissance exponentielle du nombre de cas. Cela est dû à une nouvelle souche qui se transmet surtout sexuellement et qui est à l’origine des cas graves >>, a précisé le Dr Magaran Monzon Bagayoko représentant de l’OMS au Gabon.
Face à cette recrudescence, les autorités gabonaises et l’OMS ont collaboré pour mettre en place plusieurs mesures préventives contre la propagation de l’épidémie.
<< L’OMS a déjà travaillé avec le Gabon pour pouvoir mettre en place un plan de préparation et de riposte. Ensuite, nous avons équipé les laboratoires du Gabon avec du matériel pour faire des diagnostics de cette maladie en laboratoire. L’ensemble des laboratoires sont outillés pour faire le diagnostic de ce test >>, a-t-il ajouté.
Rappelons que la variole du singe se manifeste par une éruption cutanée qui peut durer deux à quatre semaines. Cette éruption peut être précédée ou suivie de fièvre, de maux de tête, de douleurs musculaires. Chez certaines personnes en l’absence de traitement, elle peut entraîner des complications voire la mort.