La question a été abordée au détour d’une réunion ce lundi entre le ministre de l’Économie et le patron de Canal + au Gabon.
Ce lundi 20 mai , le ministre de l’Économie et des Participations, Mays Mouissi, a reçu en audience le directeur général de Canal+ Gabon, Edoh Signon. Au menu des échanges, des récriminations portées par le groupe audiovisuel, dont la recrudescence de la diffusion illicite de ses contenus sur internet, le piratage de ses programmes par un opérateur concurrent, et la collecte de la Redevance audiovisuelle et cinématographique (RAC) de 500 FCFA/abonné.
Si le ministre a eu une oreille attentive vis-à-vis de son hôte, promettant de l’aider à rentrer dans ses droits après vérification des informations, il n’a pas manqué d’appeler le groupe « à réviser sa politique tarifaire en faveur des ménages, afin de mieux lutter comme la vie chère ». Une interpellation qui intervient 20 jours après un énième rajout de 500FCA sur toutes les formules d’abonnement de Canal + Gabon.
Cette nouvelle augmentation, qui vient en plus de la RAC, le groupe l’avait justifié par la nécessité de « faire face aux difficultés financières » nées de l’inflation, la crise mondiale, et du piratage. Une raison qui n’avait pas convaincu grand monde.
L’on apprend néanmoins de cette réunion qu' »à ce jour, seul Canal+ collecte et reverse la Redevance audiovisuelle et cinématographique. Soit en moyenne 1,8 milliard FCFA par an ».