Voitures en flammes : la faute aux visites techniques complaisantes ?

Dimanche, un véhicule qui prend feu au rond-point de la Démocratie. Quelques jours plus tôt, une scène similaire avait eu lieu au carrefour SNI, à Owendo. La récurrence de ce type d’incidents questionne l’état mécanique des voitures en circulation dans notre pays.

Car si l’embrasement de véhicules peut être causé par un objet chaud tel une cigarette, ce sont surtout des défaillances techniques qui en sont à l’origine, à l’instar de la surchauffe du moteur, la détérioration d’une conduite de carburant, voire d’un système d’injection, etc.

Des manquements détectés dans la plupart des cas par un bon contrôle technique. Sauf que plus personne n’en passe réellement sous nos cieux. Par choix, ou à cause de la complaisance qui s’est installée dans la délivrance de ce document pourtant essentiel à la circulation routière. Dans les centres agréés de visites techniques, il suffit en effet de payer la somme correspondante au gabarit du véhicule pour que le document de conformité vous soit délivré instamment, même en l’absence du véhicule.

 Et pour ceux qui daignent quand-même suivre le processus normal, l’inspection du véhicule peut s’avérer d’une « légère déconcertante », comme l’a confié Pablo Esteban, un conducteur. Les personnes interrogées parlent toutefois d’une responsabilité partagée entre l’État, qui laisse prospérer ce désordre, et les propriétaires de véhicules, qui font le choix de la facilité.

« La visite technique des véhicules est similaire au certificat médical au Gabon. C’est-à-dire que même un simple tensiomètre, on ne vous l’applique pas, mais on vous déclare en bonne santé contre 5 mille FCFA », a résumé pour sa part Nancy Pagnia.

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