La Rédaction 
Le président de la Transition, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, a annoncé la mise à disposition de 400 tricycles pour les jeunes des quartiers sous-intégrés, communément appelés « mapanes », le 15 janvier 2025. Cette initiative visait à promouvoir l’autonomisation et l’entrepreneuriat des jeunes de ce milieu souvent confrontés à la précarité. Les tricycles, déclinés en modèles bennés, bâchés et électriques, ont une valeur comprise entre 1 et 3 millions de francs CFA. Sauf que pour en bénéficier, les jeunes doivent verser un acompte de 10 % du prix auprès de la Banque pour le Commerce et l’Entrepreneuriat du Gabon (BCEG), qui gérera les modalités de remboursement adaptées.
Après l’annonce du chef de l’Etat, de la mise à disposition des tricycles au profit des jeunes, la date exacte de leur mise en circulation n’avait pas été précisée. En effet, les autorités avaient indiqué qu’un recensement des volontaires serait effectué dans les différents quartiers de la capitale, similaire à l’opération « Un jeune, un taxi » lancée en septembre 2024. Ce processus vise à identifier les bénéficiaires potentiels et à organiser la distribution des véhicules de manière efficiente.
Toutefois, les jeunes intéressés par cette opportunité se demandent toujours quand pourront-ils concrètement entrer en possession de ces tricycles et débuter leurs activités. Sachant que les étapes administratives, incluant le recensement et le dépôt de l’acompte, pourraient prendre un certain temps. Il est donc essentiel que les autorités compétentes communiquent un calendrier précis, afin de rassurer les bénéficiaires potentiels et assurer le succès de cette initiative.
En attendant des informations plus détaillées, les jeunes des ‘’mapanes’’ sont encouragés à se tenir informés auprès des autorités locales et de la BCEG pour connaître les prochaines étapes à suivre. La transparence et la communication seront cruciales pour garantir la réussite de ce projet ambitieux visant à réduire la précarité et à promouvoir l’entrepreneuriat chez les jeunes des quartiers sous-intégrés.
