Autonomisation de la femme : comment aider les femmes entrepreneures à accéder aux financements ?

Le sujet vient de faire l’objet d’une conférence-débat organisée par la Fondation Orema G’Ilewe, sous le thème « La femme au cœur du développement ». Rencontre au cours de laquelle l’établissement de microfinance Bamboo, partenaire de l’évènement, s’est engagé à accompagner la femme gabonaise dans tout ce qu’elle peut entreprendre.

C’est parce qu’elle est le premier facteur du développement économique et humain que la femme ne saurait être en marge de tout ce qui se fait dans notre société. Il faut plutôt lui accorder une place de choix lorsqu’on parle de développement.

Si le Gabon a consenti depuis des années à valoriser le potentiel féminin, cela n’exclut pas que l’on continue d’en parler. D’où la conférence-débat organisée le 17 avril dernier à l’immeuble Arambo, par la Fondation Orema G’Ilewe, sous le thème « La femme au cœur du développement ».

L’objectif de cette table ronde était de plaider notamment pour le financement des activités des femmes entrepreneures, selon Blandine Rita Lebondo Le-Mali, la présidente de l’association précitée. Car, a-t-elle insisté, «nous savons que beaucoup de femmes qui entreprennent n’ont pas toujours les moyens d’être financées».

Cette conférence-débat a été organisée à l’occasion de la Journée nationale de la femme. A cet effet, les intervenants ont mis en avant plusieurs mécanismes à même de faciliter le financement de femmes porteuses de projets viables, pour plus de responsabilisation de cette franche importante de la population.

Pour Honorine Ngou, elle aussi conférencière, «on ne saurait parler de femme sans son implication véritable, ce qui passe par une prise de conscience à la fois individuelle et collective». Une façon pour la romancière d’indique que bien qu’elle soit toujours considérée comme «le sexe faible», la mutation exponentielle du monde entraîne, logiquement, également des changements fondamentaux dans les mœurs et dans les attitudes.

En somme, les femmes ont des rôles importants à jouer au sein de la société, dans les domaines social, politique, économique, culturel et bien d’autres. Parce qu’elles ont des compétences et des capacités naturelles efficaces, a renchéri Blandine Rita Lebondo Le-Mali.

Notons à toutes fins utiles que plusieurs femmes de toutes les catégories socio-professionnelles du Grand Libreville ont pris part à cette rencontre, au cours de laquelle l’établissement de microfinance Bamboo, partenaire de l’évènement, s’est engagé à accompagner la femme gabonaise dans tout ce qu’elle peut entreprendre.

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