
Les défis climatiques auxquels le monde fait face depuis plusieurs années déjà ne cessent de prendre de l’ampleur à travers notamment la restructuration considérable de certaines régions entières, à l’instar des pays du Sud fortement impactés par cette situation. Faute de moyens, ces derniers n’arrivent pas à s’arrimer aux enjeux climatiques de l’heure. La COP29, sommet mondial sur le climat, qui s’est déroulé à Bakou en Azerbaïdjan, du lundi 11 au vendredi 22 novembre 2024, aurait pu ouvrir la voie vers plus de financement. Malheureusement, il n’en est rien de cela, au grand désarroi des pays les plus touchés.
La levée des rideaux de la COP29 dans la capitale Azerbaïdjanaise, dans la nuit du samedi 23 au dimanche 24 novembre dernier, a été mouvementée pour l’ensemble des 200 représentants des pays présents à cette grand-messe sur le climat. Le soutien aux Etats des pays du Sud a constitué l’un des points de discussion les plus marquants. En effet, les échanges ont débouché sur un accord aux forceps, à hauteur de trois cents (300) milliards de dollars d’aide promise aux pays du Sud. Cependant, ces derniers jugent l’accord très décevant, au vu des impacts des changements climatiques sur le quotidien des populations dans ses régions touchées.
Les discussions ont été tendues du fait que les pays en développement, principalement les États africains insulaires, considèrent le montant insuffisant. Bien que celui-ci représente le triple de l’aide accordée jusqu’à présent. Portant leur argumentaire sur la base de rapports d’experts, ces États réclament au moins le double de l’aide proposée. Cela est justifié par le fait que, cet argent doit non seulement permettre de s’adapter au réchauffement climatique, mais aussi de faire face aux inondations, sécheresses, ou encore d’investir dans les énergies bas carbones.
Toutefois, le développement de ces États du sud devrait également être pris en compte, selon leur souhait. Il s’agit entre autres de consacrer des ressources à leur développement économique, à l’éducation et à la santé. Par conséquent, certains États ont mis sur la table des calendriers futurs moins engagés en faveur d’une diversification de ressources énergétiques, notamment les énergies fossiles, comme recommandé lors du rendez-vous de Dubaï en 2023.