C’est ce dimanche 17 novembre 2024 que les Sénégalais se rendent aux urnes, pour élire les 165 députés de l’Assemblée nationale dans le cadre des élections législatives anticipées convoquées par le président Bassirou Diomaye Faye. Ces élections représentent un enjeu majeur pour le paysage politique du pays, dans un contexte où les attentes des citoyens sont élevées, tant sur le plan politique qu’économique.
Le président Bassirou Diomaye Faye a décidé d’anticiper ce scrutin afin de répondre aux défis croissants auxquels le Sénégal est confronté. Cette décision intervient dans un climat de tensions politiques et sociales, marqué par des revendications de la population pour une meilleure gouvernance, une réduction de la corruption, et des solutions face au chômage des jeunes. Ces élections sont perçues comme une opportunité pour les citoyens d’exprimer leur choix quant à l’avenir de la direction du pays.
La campagne électorale a été intense, avec des rivalités ouvertes entre les partis politiques. La coalition présidentielle espère conserver une majorité parlementaire pour permettre au président Bassirou Diomaye Faye de poursuivre son programme de réformes. À l’inverse, les principales formations de l’opposition, regroupées autour des coalitions telle que Yewwi Askan Wi, ambitionnent de prendre le contrôle de l’Assemblée nationale afin d’imposer une nouvelle orientation politique.
Les électeurs, quant à eux, semblent divisés face aux promesses des candidats. Alors que certains se disent motivés à voter pour apporter des changements, d’autres expriment une certaine lassitude envers la classe politique, accusée de ne pas répondre aux préoccupations réelles de la population. Le taux de participation sera un indicateur clé pour évaluer l’engagement des Sénégalais envers ce scrutin décisif.
Enjeu central de ces élections : les 165 sièges de l’Assemblée nationale, qui joueront un rôle déterminant dans l’équilibre du pouvoir. Une majorité favorable au président garantirait une certaine stabilité institutionnelle, tandis qu’une victoire de l’opposition ouvrirait la voie à une possible cohabitation politique. Ce scénario serait inédit dans l’histoire récente du Sénégal et marquerait un tournant significatif pour le pays.
Ces élections législatives ne sont pas seulement un test pour les institutions démocratiques du Sénégal, mais également pour sa réputation internationale en tant que modèle de démocratie en Afrique. Les observateurs locaux et internationaux suivent de près ce processus électoral afin de garantir sa transparence et son équité. Les résultats, qui devraient être annoncés dans les prochains jours, révéleront si les Sénégalais optent pour la continuité ou pour un changement radical dans la gestion de leur pays.