
Le ministre de la Fonction publique et du Renforcement des capacités, Jeannot KALIMA, a présidé hier la 1ère session ordinaire du Conseil d’administration de l’École de Préparation aux Carrières Administratives (EPCA).
Au cours de cette séance, plusieurs points cruciaux ont été abordés. Tout d’abord, le Conseil a adopté le plan d’actions pour l’année 2025, qui vise à renforcer les capacités administratives et améliorer la qualité de la formation dispensée aux futurs fonctionnaires. Ce plan est essentiel pour garantir que l’EPCA puisse répondre efficacement aux défis contemporains du service public.
Par ailleurs, un autre point majeur de cette réunion a fait l’objet d’échanges entre les parties, celui de l’adoption du budget 2025, arrêté en recette et en dépenses à la somme de 1 milliard 342 millions de francs CFA, dont 84 millions en investissement. Ce budget permettra à l’EPCA d’allouer les ressources nécessaires pour mettre en œuvre son plan d’actions et d’assurer un environnement propice à l’apprentissage et au développement professionnel des candidats.
La session a également été consacrée à la validation des sites sur lesquels seront délocalisés les enseignements. Cette initiative vise à élargir l’accès à la formation pour un plus grand nombre de candidats et de s’assurer que les enseignements soient dispensés dans des conditions optimales.
À travers ce Conseil, l’EPCA réaffirme ainsi son engagement à offrir une formation de qualité à ses 900 candidats déclarés admis, tout en répondant aux exigences d’un service public performant. L’objectif est clair : préparer des agents compétents capables de servir efficacement les citoyens gabonais.
Cette première session ordinaire marque donc un tournant significatif dans le fonctionnement de l’EPCA et témoigne des efforts continus du gouvernement gabonais pour moderniser et renforcer son administration publique. Il faut noter que cette rencontre intervient alors même que plusieurs anciens candidats au concours d’entrée au sein de l’institution se retrouvent devant l’Assemblée nationale, pour, disent-ils, dénoncer » les fraudes » observées durant les phases de sélection.