Façade maritime du champ Triomphal : Oligui Nguema en chef de chantier pour l’évaluation de l’avancement des travaux

Le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a effectué, hier, une descente de terrain aux allures d’inspection, du côté de la Façade maritime du champ Triomphal de Libreville, afin d’évaluer le niveau d’avancement des travaux engagés sur ce chantier d’envergure. Accompagné de plusieurs membres du gouvernement de la Transition, le chef de l’État a dressé un bilan à mi-chemin de ce qui est fait depuis plusieurs mois déjà.

Selon la majorité des entreprises soumises aux différentes tâches sur les différentes infrastructures en construction, les travaux connaissent un niveau d’avancement de 30, 50 et 80%, notamment sur le site de la Baie des Rois. Ainsi, ces édifices de grand standing abriteront, entre autres, la représentation du groupe Eramet, de la Comilog, d’Orabank, de la future “Tour de Libreville “, sans oublier d’autres installations telles que des appartements, des bureaux administratifs, des centres de conférence, des centres commerciaux et des Marinas.

Après avoir fait le tour de plusieurs infrastructures, la visite du président de la Transition s’est poursuivie à travers la façade maritime du champ, pour aboutir au chantier de la future “Tour H”, un projet censé abriter une tour géante en forme de H, qui sera réalisée sur une superficie de 20 000 mètres carrés sur une période de 4 à 5 ans.
Prévu pour accueillir 26 à 30 étages, le monument adresse déjà une fière allure. L’enseigne très avancée en matière d’architecture, notamment en répondant aux exigences contemporaines, va être doté de salles de cinéma, salles polyvalentes, d’hôtels, de centres de conférence, de musées, de centres commerciaux et bien d’autres services.

La vision gouvernementale en matière de développement de cette zone a été clairement affichée à travers la classification du site de la Baie des Rois comme étant une Zone Spécialisée d’investissements.

Par ailleurs, il faut noter que ces infrastructures sont financées à plus de 80% par des investissements extérieurs et les chantiers sont en majorité, selon des sources concordantes, exécutés par des compétences nationales, permettant ainsi l’emploi de plus de 15 000 gabonais, selon la même source. Bien que ces chiffres soient élogieux, il n’en demeure pas moins que des interrogations naissent dans l’opinion, notamment en ce qui concerne la gestion des ces sites, qui constituent également une question de souveraineté économique vis-à-vis des puissances étrangères.

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