Rudain-Frayse OKANA 
C’est une affaire qui risque de secouer durablement les rangs de la police nationale française. Selon des informations révélées, ce jour, par l’Agence France-Presse (AFP), plusieurs officiers de police, en poste dans la ville de Marseille, se retrouvent au cœur d’un scandale de trafic de stupéfiants. Parmi eux, deux commissaires de l’Office anti-stupéfiants (Ofast) ont été interpellés et placés en garde à vue.
Les deux hauts gradés, jusque-là chargés de la lutte contre les trafics de drogue dans la région, ont été entendus ce lundi dans les locaux de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), surnommée « la police des polices ». D’après une source proche du dossier, cette garde à vue intervient dans le cadre d’une enquête portant sur une affaire d’importation frauduleuse de produits stupéfiants.
Si les détails précis de leur implication présumée n’ont pas encore été rendus publics, cette arrestation des responsables stratégiques de l’Ofast suscite une onde de choc dans l’opinion publique française et au sein de l’institution policière elle-même. L’Ofast, bras armé de l’État dans la lutte contre les trafics de drogue, se retrouve ainsi éclaboussé par une affaire qui jette le doute sur l’intégrité d’une partie de ses cadres.
À ce stade, aucune mise en examen n’a encore été prononcée, mais les auditions se poursuivent sous la supervision des autorités judiciaires compétentes. Le ministère de l’Intérieur, de son côté, n’a pas encore réagi officiellement à cette affaire.
Ce nouveau scandale, s’il venait à se confirmer, viendrait raviver les débats autour de la moralisation des forces de l’ordre, dans un contexte de forte pression sécuritaire et de méfiance grandissante de la population envers certaines pratiques policières.
