Rudain-Frayse OKANA 
Alors que l’équipe nationale de football du Gabon peine à maintenir une régularité dans ses performances, alternant victoires infimes et défaites répétitives, un autre visage du football gabonais se distingue à l’international : celui de l’arbitrage.
Souvent relégués au second plan dans l’univers du ballon rond, les arbitres gabonais commencent à faire parler d’eux sur les pelouses africaines et même au-delà. Une reconnaissance méritée qui témoigne de la montée en puissance du Gabon dans ce domaine exigeant et souvent ingrat.
Dernier exemple en date, le jeune arbitre Amos Abeigne Ndong qui a été honoré par la Confédération Africaine de Football (CAF) pour avoir officié la finale de la Coupe d’Afrique des Nations U-20, opposant l’Afrique du Sud au Maroc, le 18 mai dernier, au stade national du Caire, en Égypte. Une consécration pour ce jeune talent, symbole d’un arbitrage gabonais en pleine ascension.
Quelques jours auparavant, c’est un autre nom bien connu du sifflet gabonais qui brillait à l’échelle continentale : Pierre Ghislain Atcho. Ce dernier a été désigné par la CAF pour arbitrer la finale aller de la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CCAF), une rencontre de haut niveau entre le RC Berkhane du Maroc et le Simba SC de Tanzanie. Il a été assisté dans cette mission de prestige par deux autres compatriotes : Boris Marlaise Ditsoba et Tanguy Patrice Mebiame, tous deux arbitres assistants.
Ces désignations illustrent non seulement le professionnalisme des officiels gabonais, mais aussi la reconnaissance croissante du Gabon dans les sphères de gouvernance et de régulation du football africain.
Si les projecteurs sont souvent braqués sur les joueurs, ces hommes en noir méritent aujourd’hui toute l’attention de la nation. Ils sont désormais les porte-drapeaux d’un Gabon qui, au-delà des résultats sur le terrain, affirme sa présence et son sérieux dans l’écosystème du football international.
