
La question des conditions de vie et de travail des professionnels des médias privés au Gabon, pour ne citer que ceux-là, est une problématique, qui depuis des décennies déjà, ne cesse de faire parler d’elle. En plus du fait que les journaux privés soient faiblement pris en compte par les pouvoirs publics, malgré les efforts consentis aujourd’hui par les autorités de la Transition, les conditions salariales des professionnels de ce secteur restent un tableau sombre et un véritable casse-tête. C’est dans ce contexte que les agents de TV Sat/Téléafrica, réunis au sein du collectif ‘’Unis pour nos droits’’, sont montés au créneau pour réclamer, à leur administration, dix-sept (17) mois de salaires impayés.
Le collectif ‘’Unis pour nos droits’’ a tenu une rencontre avec l’ensemble de ses membres, afin d’évoquer leur situation qui perdure. Au cours de cette rencontre, ils ont abordé plusieurs sujets importants en lien avec leurs dix-sept (17) mois de salaires impayés et qui font que les agents de Téléafrica peinent à subvenir aux besoins de leurs familles et voient certains aller jusqu’à perdre même leur vie pour des raisons de santé. Car, étant dans l’incapacité de mieux se prendre en charge. Une situation de détresse pour ces professionnels des médias, qui laisse peu à peu place au désespoir.
Pour trouver une issue favorable à leur impasse, les agents ne cesse de multiplier depuis lors des appels en direction des autorités compétentes, mais aussi des responsables administratifs de la structure, afin de trouver une sortie favorable à cette crise qui n’a que trop durée.
« Premièrement, nous voulons nos 17 mois de salaire. Deuxièmement, l’entreprise semble ne plus pouvoir produire comme il faut, nous réclamons donc qu’un plan social soit mis en place pour nous permettre de rentrer en possession de nos droits légaux. Et s’il y a restructuration, cela n’incombe pas aux employés », a précisé l’un des agents de Téléafrica.
Désormais, ces pères et mères de familles espèrent que les autorités de la Transition jouent les médiateurs dans cette affaire, afin de permettre à la partie la plus faible de trouver satisfaction et préserver la dignité de ses professionnels de ce média qui pourtant ne demandent qu’à vivre de leur métier.