Grève des magistrats : ce que va changer la commission paritaire

La structure, qui vient d’être mise en place, va réunir les représentants du Synamag, de l’Assemblée nationale et du ministère du Budget.

C’est peut-être une issue heureuse par rapport aux incompréhensions visibles entre le gouvernement et le Syndicat national des magistrats du Gabon (Synamag). C’est le moins que l’on puisse espérer, après la mise en place, par les autorités politiques, d’une commission paritaire regroupant les magistrats, les députés et des experts du ministère du Budget et des Comptes publics.

Cette structure doit travailler sur les revendications de ces professionnels du droit, qui sont en grève depuis décembre 2022. Le rapport de cette réflexion doit être ensuite transmis à l’Assemblée nationale le mercredi 14 juin prochain, au plus tard, apprend-on.

La semaine écoulée, les magistrats grévistes ont décidé de durcir leur mouvement, tout en suspendant le service minimum pourtant appliqué jusque-là. Cette décision est partie du soupçon que le secrétaire général du gouvernement aurait, de façon unilatérale, modifié le texte initial portant statut des magistrats.

Le ministère de la Justice a réagi immédiatement en condamnant cette radicalisation.Car, estime-t-il, les principales revendications ont été satisfaites à plus de 80%.

Les discussions, qui vont être engagées dans le cadre de la commission paritaire, devront ainsi proposer des solutions viables et réalisables.

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