
Depuis plusieurs semaines déjà, le collectif des syndicats de la Compagnie Minière de l’Ogooué (COMILOG), a initié un mouvement d’humeur au sein de ses différents sites d’exploitations, notamment celui de Moanda, dans la province du Haut-Ogooué, et celui d’Owendo, dans l’Estuaire. Plusieurs revendications sont portées à ce jour auprès des responsables du géant minier, filiale du groupe français Eramet. C’est dans ce contexte que le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, a reçu, hier, ledit collectif, ainsi que les responsables de cette entreprise, notamment le général Doudou Lengoma et Léod Paul Batolo, respectivement président du Conseil d’administration et Administrateur-directeur général.
La rencontre du Palais Rénovation du bord de mer a été l’occasion pour le chef de l’État de s’imprégner de la situation liée au mouvement d’humeur observé depuis quelques jours par les agents de la COMILOG. Ce mouvement de grève, il faut le reconnaître, a des impacts importants sur l’économie du pays. Les motivations des salariés-grévistes concernent surtout la non prise en compte de leur cahier de charges, traduite par le manque de révision des primes, de la rémunération et des indemnités des agents, tous les 3 ans, en fonction des recettes générées par l’entreprise.
En outre, le collectif des syndicats de la COMILOG et les responsables de ladite entreprise, ont marqué leur volonté commune à sortir de cette situation qui touche directement l’entité dont ils défendent tous les couleurs. Devant le numéro 1 gabonais, chacun a réaffirmé son engagement à œuvrer en faveur d’un retour au calme sur les différents sites d’exploitations minier. Les parties prenantes devront donc faire preuve de pragmatisme pour passer de la parole à l’acte.